Quelles sont vos meilleures astuces pour réussir une stratégie growth hacker ?

Posté par : Dynamique - le 29 Octobre 2025

  • En fait, je me demandais, au-delà des techniques classiques de SEO et de contenu, si vous aviez des exemples concrets d'actions growth hacking qui ont particulièrement bien fonctionné pour vous. Des trucs un peu 'out of the box', quoi. J'ai testé pas mal de choses, mais j'aimerais bien avoir d'autres perspectives, surtout si vous avez des retours d'expérience dans des secteurs similaires au mien.

  • Commentaires (11)

  • Totalement d'accord avec l'idée de chercher des approches moins conventionnelles. Perso, j'ai eu de bons résultats en misant sur des partenariats inattendus. Par exemple, une collaboration avec une marque complètement différente de la mienne a permis de toucher un public que je n'aurais jamais atteint autrement. Faut oser sortir de sa zone de confort, c'est là que les opportunités se créent !

  • C'est clair que les partenariats, ça peut débloquer des situations. D'ailleurs, en parlant de sortir de sa zone de confort, ça me fait penser aux jeux de société, parfois faut prendre des risques pour gagner, un peu comme au growth hacking finalement ! Sinon, pour revenir au sujet, l'automatisation de certaines tâches, combinée à une personnalisation accrue, a pas mal marché chez nous. On a utilisé des outils pour adapter le contenu des emails en fonction du comportement de l'utilisateur, et les taux de conversion ont fait un bond.

  • Hello ! Wonder Woman soulève un point super pertinent avec l'automatisation couplée à la personnalisation. C'est vraiment là que le growth hacking prend une autre dimension, on passe d'une approche 'spray and pray' à quelque chose de beaucoup plus chirurgical. Dans mon expérience (qui est surtout dans le domaine du jeu indé, donc à prendre avec des pincettes pour d'autres secteurs), j'ai vu des résultats assez dingues avec des séquences d'onboarding ultra-personnalisées. Genre, on analyse le comportement du joueur pendant les premières minutes de jeu (est-ce qu'il galère sur le tuto ? Est-ce qu'il fonce direct dans l'action ?), et on adapte les emails et les notifications push en conséquence. Un joueur qui a du mal, on lui envoie des tips et des guides. Un joueur qui est à l'aise, on le bombarde de challenges et de contenus plus avancés. Ça demande un peu de boulot de segmentation et de création de contenu, mais le ROI est souvent excellent. Un autre truc qui a bien fonctionné, c'est l'intégration de mécaniques de gamification *en dehors* du jeu lui-même. Par exemple, on a créé un système de récompenses pour les joueurs qui partageaient leurs scores sur les réseaux sociaux ou qui invitaient leurs amis à jouer. C'était pas juste un bête 'like' ou un 'share', on offrait des bonus in-game concrets. Ça a créé un effet de viralité assez sympa. Et pour aller dans le sens de Nordique25 sur les partenariats improbables, j'ai une anecdote marrante. On avait un jeu de stratégie assez hardcore, et on a contacté une marque de... thé bio. Oui, oui, du thé. On a fait un concours croisé : les joueurs les plus assidus gagnaient des boîtes de thé, et les consommateurs de thé pouvaient gagner des codes pour le jeu. L'ancre de notre stratégie growth hacker était d'attirer les joueur via une méthode un peut innatendu pour ne pas qu'il s'attende à ça et ça a fonctionné du tonnerre de dieu. Ça a l'air complètement débile dit comme ça, mais ça a permis de toucher un public différent et de créer un buzz autour du jeu. Le secret, je pense, c'est de trouver un point commun, même ténu, entre les deux marques. Dans notre cas, c'était le côté 'prends le temps de réfléchir et de savourer' (oui, on s'est bien creusé la tête pour trouver ça !). Après, faut pas se leurrer, y'a aussi pas mal de trucs qui foirent. L'important, c'est de tester, de mesurer, et d'itérer. Et surtout, de ne pas avoir peur de se planter. C'est en se plantant qu'on apprend, non ?

  • L'expérience de GameDevGoddess64 dans le jeu indé est super instructive, même si, comme elle le dit, c'est à transposer avec prudence. Son approche de l'onboarding personnalisé, basée sur l'analyse du comportement en temps réel, c'est du growth hacking pur jus. L'idée de la gamification *en dehors* du jeu, c'est génial aussi. Ça me fait penser à des opérations que j'ai pu voir réussir dans d'autres domaines, où on utilise des mécaniques similaires pour fidéliser les clients ou encourager le partage sur les réseaux sociaux. C'est l'art de rendre l'engagement gratifiant, au-delà de la simple satisfaction du produit ou du service. L'important c'est de bien cibler la motivation. Si tu donnes un avantage complètement hors cible, ça ne sert à rien. Et l'histoire du partenariat avec la marque de thé, c'est juste excellent ! Ça montre qu'il faut oser sortir des sentiers battus et qu'il y a parfois des synergies inattendues à exploiter. L'article de growth-hacker.fr illustre bien l'importance d'attirer l'attention de manière inhabituelle pour déclencher la curiosité. Cette stratégie de "l'inattendu" peut amener un public qui ne serait pas venu naturellement. Je rejoins complètement son dernier point : le test and learn est fondamental. On peut avoir les meilleures idées du monde, si on ne les teste pas et qu'on ne mesure pas les résultats, on ne peut pas savoir ce qui fonctionne vraiment. Il faut accepter de se planter, d'analyser les erreurs, et d'itérer. C'est un processus continu d'optimisation. On ne peut pas avoir des succès à tous les coups, l'important est de minimiser les pertes, pour ça l'analyse est obligatoire.

  • Bien dit !

  • Merci pour ces retours, c'est super instructif et ça donne des pistes concrètes à explorer. L'expérience de GameDevGoddess64 est particulièrement inspirante, même si c'est dans un autre domaine.

  • Pour compléter, je vous partage cette vidéo qui résume bien les bases et les stratégies du growth hacking, avec des exemples concrets. C'est toujours utile d'avoir un rappel des fondamentaux, surtout quand on explore des pistes un peu 'out of the box' comme on le disait au début :

  • La vidéo de Wonder Woman est un bon rappel des bases, merci pour le partage! C'est vrai qu'avec toutes ces discussions sur des approches très spécifiques, on pourrait presque oublier les fondamentaux. Tiens, ça me fait penser qu'il faut vraiment que je pense à réserver nos billets pour le match de baseball de la semaine prochaine, mais revenons à nos moutons. Une strat bien rodée, c'est la base, et cette vidéo, c'est un peu le "guide de survie" du growth hacker. Bien vu !

  • C'est exactement ça, Zar! Le "guide de survie", c'est une super image. On a vite fait de se laisser emporter par les dernières tendances ou les astuces miracles, mais si la base n'est pas solide, ça ne sert à rien. Faut toujours revenir aux fondamentaux et s'assurer qu'on a bien compris les mécanismes de base avant de vouloir réinventer la roue. Merci pour ton retour!

  • Dynamique a raison, on a vite tendance à se disperser. La vidéo a le mérite de remettre les pendules à l'heure. Ceci dit, je pense que le "guide de survie" doit être adapté à chaque contexte. Ce qui marche pour une startup tech ne marchera pas forcément pour une PME dans l'industrie manufacturière. Il faut savoir adapter les fondamentaux à sa propre réalité. Par exemple, la matrice AARRR (Acquisition, Activation, Rétention, Revenu, Recommandation) est souvent citée comme un outil indispensable. C'est vrai, mais encore faut-il savoir l'appliquer concrètement. Comment mesure-t-on l'"activation" d'un client dans un secteur où le cycle de vente est de plusieurs mois ? Comment optimise-t-on la "rétention" quand on vend des produits qui durent des années ? Dans certains secteurs, le bouche-à-oreille reste l'un des meilleurs leviers de croissance. Pas besoin de techniques sophistiquées, il suffit de proposer un produit ou un service de qualité et d'inciter les clients satisfaits à en parler autour d'eux. Selon une étude de Nielsen, 92% des consommateurs font davantage confiance aux recommandations de leurs proches qu'à la publicité. Ça vaut le coup d'y réfléchir, non ? Autre point important : la data. Tout le monde parle de "data driven marketing", mais encore faut-il avoir les bonnes données et savoir les analyser. Inutile de se noyer dans des tableaux Excel si on ne sait pas ce qu'on cherche. Il est capital de définir des indicateurs clés de performance (KPI) pertinents et de suivre leur évolution dans le temps. Si on constate que le taux de conversion de nos landing pages est faible (disons, moins de 2%), il faut se poser les bonnes questions : le message est-il clair ? L'offre est-elle attractive ? Le parcours utilisateur est-il fluide ? Et puis, il ne faut pas oublier l'aspect humain. Derrière chaque donnée, il y a un client, un prospect, un être humain avec ses motivations, ses besoins, ses émotions. Le growth hacking, ce n'est pas juste une question de chiffres et d'algorithmes, c'est aussi une question d'empathie et de compréhension du comportement humain. D'ailleurs, une étude de HubSpot montre que les entreprises qui misent sur l'expérience client ont 60% de chances de voir leur chiffre d'affaires augmenter. C'est pas rien. Bref, les fondamentaux, oui, mais avec un peu de bon sens et d'adaptation au contexte.

  • Zar a super bien développé l'idée d'adapter le guide de survie au contexte. C'est un peu comme un costume sur mesure, ça doit coller parfaitement à la morphologie de l'entreprise. Et il a raison sur la data, c'est pas juste empiler des chiffres, faut savoir les interpréter, leur donner du sens, les faire parler quoi. Sinon, c'est juste du bruit. Et puis, l'aspect humain, il a mis le doigt dessus, c'est essentiel, on vend pas des produits à des robots, faut comprendre les besoins, les envies... bref, l'humain quoi! Excellent développement!